« Sans le soleil, impossible de comprendre l’Amérique du Sud. »
Cherchant à intéresser le public de Pologne, Witold Gombrowicz présente l’Argentine à ses compatriotes. Il décrit d’abord les exilés polonais en Argentine, ensuite les Argentins et le pays qu’il traverse.
Il compare l’Argentin et le Polonais, les femmes polonaises et les Argentines, l’Amérique et la Pologne. Qu’aurait dit ou fait un Polonais dans ce lieu argentin ou dans cette circonstance ?
L’écrivain s’émeut de la beauté de la jeunesse argentine, émotion qu’on retrouve dans son Journal. C’est le Gombrowicz s’exerçant à la psychologie comparée.
Witold Gombrowicz entreprend des voyages à travers l’Argentine, il se rend sur le plus haut sommet de la Cordillière des Andes, Aconcagua, aux chutes d’Iguaçu. Il décrit l’Argentine dans sa splendeur sauvage. C’est le Gombrowicz poète.
Puis : cinq chroniques sur l’existentialisme : c’est le Gombrowicz professeur de philosophie « grand public » sur les ondes - brouillées par le pouvoir communiste - de Radio Free Europe.
Le livre se termine par une légende indienne : le colibri porte-malheur.
Sommaire :
I. | Les Polonais en Argentine |
II. | Une démagogie sur la sellette |
III | Expédition dans le grand Nord argentin |
IV. | De Santiago à Cordoba |
V. | De Cordoba à San Rafael |
VI | San Rafael |
VII. | Mendoza I |
VIII. | Mendoza II |
IX. | Mendoza III |
X. | L’Aconcagna |
XI. | Sur le Tigre |
XII. | Buenos Aires |
XIII. | En route vers Iguaçu |
XIV. | Les péripéties sur le Haut Parana |
XV. | Les cataractes de l’Iguaçu |
XVI. | Une démocratie - avec ou sans capital |
XVII. | De l’existentialisme |
De l’existentialisme I | |
De l’existentialisme II | |
De l’existentialisme III | |
De l’existentialisme IV | |
L’existentialisme en Pologne et en Amérique (mode d’emploi) | |
XVIII. | Mar del Plata I |
XIX. | Mar del Plata II |
XX. | Femmes sur la plage |
XXI. | Le Colibri (légende indienne) |
XXII. | Conclusion |